Loïc
Nom : Loïc Ségouin
 
Age : vieux
 
Ascensions réalisées :
(M....e, je pensais avoir le record d’altitude. Etant plus grand et extrêmement plus fort que lui, nous verrons ce qui arrivera au sommet du Denali…)
 
Kilimandjaro – 5 895 m – Tanzanie
Chhukhung Ri – 5 550 m – Népal
Kala Pathar – 5 550 m – Népal
Mont Kenya – 4 985 m – Kenya
Lyskamm – 4 527 m – traversée ouest-est
Zinalrothorn – 4 221 m – arête nord et non la sud-ouest, sniff
Mont Blanc du Tacul – 4 248 m – voies Contamines-Grisolle et goulotte Chéré
Tour Ronde – 3 770 m – Crampon Futé en face nord
 
Sports pratiqués :
Escalade, ski de randonnée et alpin, footings sur tapis (très sportif quand le bateau a du roulis), randonnée, trail et alpinisme.
POURQUOI L'ALASKA ?

Pour être franc, je n’aurais jamais pensé faire ma première expédition en Alaska mais plutôt en Amérique du Sud ou bien dans l'Himalaya. A l’inverse de Vincent, pour mes premières vacances en Alaska, je serais allé pêcher le saumon, pourchasser un ours pour le prendre en photo et faire du kayak pour voir des orques (Vincent me glisse dans l’oreillette que la pêche au saumon est bien plus adaptée pour pouvoir ensuite appâter un grizzly). Bon, je ne dis pas que d’avoir le Denali en paysage pendant les vacances ne m’aurait pas frustré.
 
Passant derrière Vincent (en tout bien tout honneur), qu’est-ce que je peux rajouter sans que ça fasse le gars qui n’a pas d’imagination en répétant la même chose que lui ? Pour moi le gros avantage du Denali, c’est la simplicité d’organisation. Tout peut être organisé en quelques clics sur Internet. Il a juste fallu que j’appelle le magasin à Anchorage pour valider la réservation des skis. Il n’y a pas besoin non plus de faire dix jours de marche pour arriver au camp de base (c’est dommage parce que j’aime bien) ce qui impliquerait d’utiliser des porteurs alors que là, on nous dépose comme des princes directement au camp de base en avion.


Vincent dit : « pour revenir plus forts ensuite ». Si on ne peut pas faire l’ascension, moi je dirai que peut-être, nous serons vaccinés contre les expéditions ! Est-ce que vous vous voyez, vous, bloqués dans une tente de 1,60 m par 2,30 m sur un glacier pendant plusieurs jours de tempête durant lesquels les activités journalières se résumeraient à jouer aux cartes, lire, faire à manger et à boire (de l’eau), à sortir régulièrement pour retirer la neige qui tombe sur la tente et uriner dans une bouteille d’eau parce que quand il fait -30 °C avec 50 km/h de vent et bien tu ne vas pas te les geler dehors ? L'avantage c'est que l'on peut s'en servir comme bouillotte après avoir conscencieusement vérifié la fermeture du goulot ! Par contre il faudra bien la vider à un moment ou à un autre cette bouteille ! Et puis si ça se trouve, on ne se parlera plus ! Même si ça, ça m’étonnerait.
 
Je pense quand même que lorsque nous rentrerons, quoi qu’il arrive, nous aurons le regard encore braqué là-haut en se disant : "nous y sommes allés". Le RER et son splendide parorama pour rentrer sur Paris nous plomberons bien le moral.
Quelques photos de mes différentes ascensions :